De plus en plus, les études montrent l’importance des premiers jours de vie et de la grossesse pour notre construction personnelle.
Les circonstances de notre naissance ont ainsi un impact réel sur notre vie, nos choix, notre confiance en nous, notre caractère.
Attention ! Je précise que les exemples que je vais citer ne sont pas des généralités, chacun a bien évidemment son libre-arbitre. Il serait erroné d’associer tel type de naissance à telle problématique. Ne faisons pas de raccourci, nous sommes des êtres humains bien plus complexes que cela !
Naître par voie basse ou par césarienne, avec ou sans péridurale, avec ou sans instrument, rapidement ou après plusieurs heures : ces circonstances peuvent avoir une influence sur nous et façonner, dès notre plus jeune âge, des émotions et des croyances, qui peuvent ensuite s’avérer limitantes.
Il n’y a pas de naissance idéale, qui prémunirait le bébé des émotions négatives ou des croyances limitantes. Cela dépendra de la manière dont il aura vécu sa naissance et comment les blocages au moment auront pu être expliqués et libérés.
Naître par voie basse, de manière physiologique, est souvent présenté comme “LA” naissance idéale. Mais l’enfant peut y vivre des blocages. Par exemple, un accouchement “très rapide” pourra faire naître la croyance que tout est fluide et générer de la frustration face aux obstacles, à la lenteur.
Lors d’un accouchement avec instrument (spatules, ventouse, forceps), le bébé peut manquer de confiance et croire qu’il ne peut pas y arriver tout seul, qu’il a forcément besoin d’une aide extérieure, ou que la vie est synonyme de difficultés.
Un accouchement avec déclenchement peut induire chez l’enfant des problématiques de rythme, de respect de son rythme physiologique, avec une tendance à ne pas s’écouter, à aller au-delà des limites, ou à ne pas supporter qu’on perturbe sa routine, ce qu’il vit comme une intrusion.
Une naissance par césarienne peut créer une forme de traumatisme. L’enfant ne s’attendait pas à naître ni à ce moment-là, ni de manière aussi “passive” et il ne comprend pas ce qui se passe. Le bébé a eu besoin d’une tierce personne pour vivre. Il peut croire qu’il n’est pas capable de naître ou de le faire seul. L’enfant peut avoir du mal avec la notion d’intrusion, de limite, d’espace vital. Il peut avoir du mal à faire des choix. Le bébé peut penser qu’il n’est pas assez bon.
Avec la césarienne, il peut y avoir des problématiques d’attachement avec la maman à la naissance, car le bébé n’a pas eu le sentiment de faire équipe avec elle. Il peut même avoir développé une peur de l’abandon. Des problématiques respiratoires ou de peau peuvent parfois trouver leur origine au moment de la naissance, si l’enfant a manqué d’oxygène ou s’il a été séparé de sa maman juste après être né.
L’enfant développe aussi des émotions et croyances positives grâce à sa naissance : sa capacité à vivre, à naître en collaboration avec sa maman, son désir d’avancer dans la vie comme il a avancé dans le bassin de sa maman, sa volonté, sa confiance en lui, le sentiment de protection (grâce au peau-à-peau par exemple), etc : tout cela s’explique aussi à la naissance.
Il est donc primordial pour les parents :
- De noter les détails de la naissance (car oui, on a tendance à les oublier ensuite ;-))
- De les raconter à votre enfant, avec des mots adaptés à son âge, y compris s’il y a eu des difficultés
- De libérer ce que vous pensez avoir été bloquant pour vous ou votre bébé (plus tôt on libère une mémoire, moins elle risque de s’ancrer durablement et intensément)
Une séance de libération des mémoires (enfant ou adulte) ou un suivi en soin métamorphique (à partir de 15 ans) pourra vous aider à lever les blocages en lien avec la vie intra-utérine et la naissance. Si vous le souhaitez, vous pouvez prendre rendez-vous.
Crédit photo : © Carlo Navarro – Unsplash