bien-être, connaissance de soi, développement personnel, émotions, partage

Au secours, c’est Noël !

Ho, ho, ho, voici venir la douce période des fêtes…

Douce, vous avez dit douce ???

A partir de novembre, au cabinet, la thématique “repas de Noël en famille” fait son retour en force.

Vous vous confiez à moi sur votre appréhension, vos angoisses, les tensions de votre famille et comment vous redoutez les repas de Noël.

Plus les années passent, plus j’ai l’impression que l’injonction à faire bonne figure et se forcer d’être là vous devient pesante.

Car oui, tout nous pousse à respecter nos limites, à nous respecter, à être en phase avec nous-même !

J’ai donc eu l’idée de faire une petite saga de Noël pur vous aider à mieux vous y préparer, et pourquoi pas, à bien les vivre, enfin !

Allez c’est parti !

Faut-il se taire et brûler de l’intérieur alors qu’on est adulte ?

Pour nombre de personnes (bien plus qu’on ne croit à mon avis), les fêtes de fin d’année sont loin d’être une partie de plaisir, car les tensions familiales planent.

Noël rime en effet dans certaines familles avec “non-dit”, “obligation”, “comédie du bonheur”, “tensions”, “tristesse”, “douleur”.

Le plus difficile, c’est souvent à cette période de se taire, de faire comme si de rien n’était, d’accrocher son sourire, de prendre sur soi, de ronger son frein face à Tata Jeannette qui nous fait encore une réflexion, comme tous les ans… De continuer à se taire comme un enfant, alors que tout nous pousse intérieurement à hurler nos 4 vérités et claquer la porte…

Pourquoi se retient-on de dire les choses ? Et pourquoi plus à Noël d’ailleurs ?

Pourquoi faut-il ne pas créer de conflit ? Pourquoi fait-on semblant ?

Je donne un grand coup de pied dans la termitière, mais au fond, est-on plus heureux en se taisant ? En faisant bonne figure ? En se forçant à assister à un repas où nous n’avons pas vraiment d’affinité avec les personnes présentes, même si c’est notre famille de sang ? Voire en se faisant violence et en endurant des remarques blessantes ?

Faire plaisir ou se faire plaisir

Souvent, l’injonction de ne rien dire est tacite, elle est là depuis toujours : dans la famille, “on ne veut pas de conflit”. “Il vaut mieux ne rien dire, sinon Mamie / ton père sera triste.” On répond à l’injonction de faire plaisir, et/ou à celle de ne pas faire de vagues.

Il y a aussi une forme d’obligation de la société à “être joyeux” à Noël. Surtout dans nos pays occidentaux où on ne manque “de rien”. C’est ainsi que nombre de familles endeuillées se trouvent parfois coincées entre la tristesse de leur deuil (qu’il soit récent ou non) et la nécessité de s’estimer heureux d’être encore là, ou encore d’être joyeux, car “c’est ce qu’il / elle aurait voulu”.

Dans tout ça, on oublie de SE faire plaisir. On oublie d’écouter ses émotions et ses envies. Voire on les réfrène.

C’est ainsi que les sourires de façade perdurent jusqu’à ce que les patriarches ou matriarches nous quittent : alors, les masques tombent, ou les liens se distendent.

Mais on sent bien que tout cela manque de sincérité et de spontanéité, qu’on se sent enfermé dans un schéma traditionnel.

Se redonner la priorité

Dans tout ça, il est important de savoir se redonner la priorité.

Même si l’obligation familiale ne peut pas être contournée, même si notre présence est requise, il est nécessaire de se laisser une soupape !

Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous pour que ce moment “obligé” ne soit pas si lourd à vivre ?

Voici quelques pistes :

  • N’assister qu’à une partie des fêtes (venir pour l’ouverture des cadeaux mais pas au repas, ou loger à l’hôtel plutôt que dans la famille)
  • S’autoriser une pause (sortir prendre l’air, ou a minima vous isoler aux toilettes, quand vous sentez que c’en devient trop pour vous)
  • Gérer votre énergie : vous garder un sas de liberté où vous faites une activité que vous aimez, notamment si vous enchaînez les repas du réveillon et celui du 25 (surtout si vous êtes une personne solitaire, qui préfère les petits comités ou hautement sensible)
  • Espacer les repas, quitte à se voir en janvier
  • Organiser un goûter de Noël chez vous en petit comité, plutôt que de rester des heures à table avec votre famille élargie
  • Organiser un jeu collectif ou une grande balade
  • Vous échapper avec les enfants (si vous vous sentez à l’aise avec eux bien sûr), pour jouer et être dans la légèreté
  • Sortir votre chien ou aller faire la vaisselle quand les débats à table sont trop animés ou pesants

Dites-moi comment vous aimeriez vous organiser si vous aviez complètement la main.

Rendez-vous la semaine prochaine pour aborder les fêtes en famille sous un autre angle !

Emilie

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