repas de réveillon, repas de Noel
alimentation, hygiène de vie

Comment savourer et bien digérer les fêtes de fin d’année

Vous êtes peut-être en pleine élaboration de votre liste de courses pour le repas de Noël ?
Ou en train de commander chapon, bûche et autres délices des fêtes de fin d’année ?

Cette période de l’année est propice à la convivialité et dans un pays attaché à la gastronomie comme le nôtre, les repas de réveillon ou de fêtes sont l’occasion de se délecter de bons plats, arrosés de bons alcools…

Mais ce marathon gustatif met notre corps à rude épreuve, alors même qu’il doit s’adapter à l’hiver, à la fatigue de fin d’année, voire aux nombreux virus qui sévissent à cette période (et qui se manifestent le plus souvent pendant les vacances, quand l’esprit s’autorise plus de “détente”).

Voici quelques astuces pour préparer, savourer et bien digérer les agapes de fin d’année.

 

AVANT

Mettre le système digestif et l’organisme au repos

Votre organisme va être sollicité de manière intense pendant quelques jours. Pour qu’il ne soit pas en surrégime avant même de démarrer le réveillon, il convient de le ménager en le mettant au repos.

  • Consommez des soupes légères de légumes (sans crème) ou faites une rapide monodiète d’1 journée (pommes ou pommes de terre, sans sucre ou matière grasse).
  • Buvez beaucoup d’eau, des tisanes. Evitez si possible les excitants.
  • En prévention de l’excès d’alcool, vous pouvez prendre 2 gélules de charbon actif (à distance de tout traitement médicamenteux, dont il annulerait les effets)
  • Reposez-vous, couchez-vous tôt, pour avoir le plus d’énergie possible pour affronter les repas riches

 

PENDANT

Prévenir les effets indésirables avec l’homéopathie

Le jour J, vous pouvez soutenir votre organisme en prenant 3 granules de Nux Vomica 7CH (homéopathie), 3 fois dans la journée (autre posologie possible : 5 granules la veille et 5 granules le jour J).

Profiter pleinement de l’atmosphère de Noël

On évite le stress, on se détend, on essaie de laisser les tensions de côté pour profiter de l’ambiance, de son entourage et de la magie des fêtes. Le stress est ennemi d’une bonne digestion.

Manger en conscience

Savourez, dégustez, mangez lentement, appréciez chaque bouchée, mangez “en conscience” : la satiété viendra plus vite, vous apprécierez beaucoup plus votre repas.

Mastiquez bien : la salive, sécrétée en mâchant bien vos aliments, va venir “casser” les enzymes et faire une pré-digestion. Vous soulagez ainsi votre système digestif, qui aura toujours beaucoup à faire, mais nettement moins !

Savoir se limiter

Essayez dans la mesure du possible, de :

  • Ne pas vous resservir
  • Limiter les quantités, pour faciliter l’assimilation et ne pas surcharger encore plus le système digestif :
    petite quantité de viande vs grosse quantité de légumes, petite portion de sauce (ne pas baigner votre assiette de la délicieuse sauce forestière au foie gras).

Manger “intelligent”

Faites la part belle aux aliments anti-acides : légumes verts, féculents (pomme de terre, patate douce), potimarron, herbes aromatiques… Ils vont vous apporter des minéraux et calmer l’intestin, en contre-balançant l’effet acidifiant de la viande, des céréales, fromages et excitants.

Evitez les mauvaises associations : le sucré / salé, le combiné protéines / céréales (viande + féculents), fromage / pain / beurre. Certes, c’est difficile, surtout lorsqu’on est invité, mais si vous y arrivez, vous permettrez une meilleure assimilation des aliments, et donc plus de confort digestif.

Si vous en avez l’opportunité, ajoutez des épices qui aident la digestion, comme la coriandre, le curcuma, le cumin, le clou de girofle, la cardamome, le fenouil ou le thym.

Penser à s’hydrater

L’alcool, les apéritifs, les liqueurs sont tous des sucres. Les œufs de truite, de lump, les poissons et magrets fumés sont très salés. Pour mieux les assimiler, veiller à bien boire de l’eau pendant le repas : dans la mesure du possible, 1 verre d’eau par verre de vin, voire plus si vous en ressentez le besoin.
Vous pouvez aussi terminer le repas par une tisane digestive. Proscrivez le café, qui va renforcer l’acidité et accentuer la déshydratation. Les tisanes de romarin, de menthe poivrée, d’anis, de mélisse, réglisse, de camomille ou encore de mauve ou guimauve sont adoucissantes.

Si malgré cela vous vous sentez “assoiffé” après le repas, c’est que la déshydratation vous guette. Le foie élimine, dans le meilleur des cas, 35 ml d’alcool par heure, soit l’équivalent d’un verre de vin… Et pour cela, il a besoin de plus d’eau qu’en temps normal. L’excès d’alcool conduit donc souvent à un phénomène de déshydratation.
Vous pouvez diluer un sachet de soluté de réhydratation orale (en pharmacie) dans un mug d’eau chaude, à boire après le repas. Ce n’est pas très agréable, mais cela peut aider !

Et l’aromathérapie ?

Vous pouvez aussi avaler un comprimé neutre sur lequel vous aurez déposé 2 gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée. Renouvelez l’opération le lendemain matin : cela va soulager votre foie, votre vésicule biliaire et votre pancréas.

Les huiles essentielles peuvent être dangereuses si elles sont mal utilisées. Renseignez-vous auprès de votre pharmacien et ne les utilisez pas si vous êtes enceinte ou allaitante, ni chez les enfants.

 

APRES

S’aérer et bouger doucement

Si le temps le permet, vous pouvez effectuer une petite promenade digestive, sans effort. Elle va permettre d’évacuer une partie des toxines en facilitant le transit.

S’hydrater… encore

eau

Continuez à bien vous hydrater, à base d’eau bien sûr ! Essayez de boire au moins 1 litre d’eau avant le coucher. Vous pouvez aussi consommer 2 mugs de tisane de romarin, de menthe ou d’eau citronnée : cela va soutenir votre foie.

Nettoyer et rééquilibrer l’organisme

Vous pouvez prendre des gélules de charbon actif (2 avant le coucher). Veillez à bien les prendre 2h avant ou après vos éventuels médicaments, car le charbon actif inhibe l’action de l’alcool, mais aussi celui des médicaments.

Ecoutez votre corps : si vous n’avez pas faim, ne vous forcez pas à manger. La tentation est grande de finir les bons restes de saumon fumé ou de foie gras… Résistez : Mettez de nouveau le foie au repos avec une monodiète ou la consommation de soupes, bouillons.

Evitez de consommer des aliments acidifiants : charcuteries, viandes, céréales raffinées (pâtes etc), produits laitiers, excitants (alcool et café), les desserts sucrés.

Pour contrer la nausée, les ballonnements intestinaux, les flatulences, les brûlures gastriques et les troubles du transit, il est indispensable de reprendre de bonnes habitudes alimentaires. Il faut tout simplement mettre l’appareil digestif au repos.
Au menu : des bouillons, des fruits cuits (compote de pommes maison par exemple), des légumes cuits, du riz blanc nature.

Voici quelques aliments qui pourront aider votre système digestif à récupérer : l’artichaut, le radis noir, le gingembre.

Vous pouvez aussi vous masser le foie (sous les côtes droites) avec un mélange d’huile végétale (huile d’amande douce par exemple) et d’huile essentielle de romarin verbénone, de citron ou thym (à ne pas faire si vous êtes enceinte ou allaitez).

Vous pouvez aussi appliquer autour du nombril, avant de vous coucher, quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée (éventuellement diluée dans une huile végétale si votre peau est sensible) et masser en cercle.

Si le paracétamol et l’aspirine sont parfois plébiscités pour soulager les migraines ou céphalées digestives, consommez-les avec parcimonie : ils sont acidifiants et en excès, peuvent détériorer le foie, en augmentant sa toxicité, voire créer une insuffisance hépatique. Prudence donc avec l’automédication.

Dormir pour récupérer

Reposez-vous : l’énergie de votre corps va être mobilisée en très grande partie par la digestion, d’où les fameux “coups de pompe” après les repas riches et les petites siestes digestives. Inutile donc d’aller courir ou de vous lancer dans de grandes activités. Profitez de vos éventuelles vacances pour faire la sieste et ralentir le rythme : votre système digestif vous remerciera !

ralentir le rythme, repos

Le soir, couchez-vous avant minuit, car c’est là que le corps se détoxifie.

Couchez-vous avec une bouillotte chaude sur le flanc droit, au niveau du foie, pour le soutenir.

Soulager les brûlures gastriques et autres effets indésirables

Si vous avez des brûlures d’estomac, vous pouvez avoir recours à l’eau d’argile. Pour cela, le jour du repas, remplissez un verre d’eau, déposez à la surface une cuillère à café d’argile verte. N’utilisez surtout pas une cuillère en métal, cela annule les propriétés de l’argile. Mélangez et laissez reposer toute la nuit. Le matin, au réveil, consommez l’eau (sans l’argile si vous avez des problèmes de constipation) : l’argile assainit, régularise votre transit et absorbe les toxines. Vous pouvez la trouver en magasin bio ou en pharmacie.

Pour soulager les brûlures gastriques, les maux de tête ou nausées digestifs, la sensation de pesanteur sur l’estomac, prenez 5 granules de Nux Vomica 7CH toutes les heures le lendemain de votre repas de fêtes. Vous pouvez le combiner à Antimonium crudum 7CH (même posologie).

 

J’espère que ces quelques astuces vous permettront de savourer pleinement les repas familiaux, sans le contre-coup digestif.

Avant toute chose, appréciez l’instant présent, ne vous focalisez pas sur les calories, mangez à votre faim et avec plaisir, savourez ces bons produits de fêtes ! Une diététicienne m’a un jour dit qu’un repas riche mangé sans culpabilité était toujours meilleur (aussi bien psychologiquement que physiquement) qu’un repas où tout est calculé, analysé, surveillé et finalement pas apprécié.

Le célèbre businessman Richard Branson l’a dit : “Ne vous inquiétez pas de ce que vous mangez entre Noël et le Premier de l’An. Ce qui compte vraiment, c’est ce que vous mangez entre le Premier de l’An et Noël.”

 

Je vous souhaite d’heureuses fêtes de fin d’année !

 

Je ne suis pas médecin, et n’effectue donc aucun diagnostic. Mes services ne relèvent pas de la médecine et consistent en un accompagnement au bien-être. Ils ne modifient ou ne se substituent en rien à un traitement médical. Votre suivi médical reste donc sous votre entière responsabilité. Prenez éventuellement conseil auprès de votre pharmacien pour l’homéopathie, les huiles essentielles.

Crédits photos : Pixabay – rawpixel, mareefe, jill111, congerdesign

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