Les vacances de printemps ne sont plus qu’un lointain souvenir et le dernier pont avant l’été est derrière nous.
Les énergies du mois de mai n’étaient pas de tout repos (tempêtes solaires, Pleine Lune encore une fois forte, qui peut faire ressurgir de vieux schémas ou douleurs désagréables). Les jours plus longs nous incitent à veiller plus tard (et donc à entamer notre capital sommeil), les fêtes familiales sont synonymes de repas copieux (et sollicitent notre organisme).
Vous fonctionnez sur la réserve ? Vous comptez les jours jusqu’aux vacances d’été ? N’attendez pas d’être à plat pour prendre soin de vous.
Avant de vous livrer quelques pistes, je veux juste préciser qu’il ne s’agit nullement de vous “obliger” à prendre soin de vous en vous posant une échéance, comme les media en posent parfois l’injonction à l’approche des beaux jours. Non, je vous invite simplement à être un peu plus à l’écoute de votre corps et à ne pas le laisser atteindre ses limites.
Mais si les voyants sont au vert, alors tant mieux , vous n’êtes pas concerné.e par cet article ! 🙂
Appuyez sur “Pause” une fois par jour
Vous faites partie de ces personnes qui ont été malmenées par la Pleine Lune de mai : fatigue intense et inattendue, désintérêt voire déprime, irritabilité incontrôlable, maux divers. La Pleine Lune de mai nous invitait à faire table rase de nos vieux “comportements” ou schémas pour repartir sur du neuf, un fonctionnement qui corresponde plus à notre être profond. Evidemment, l’idéal eût été de pouvoir se poser dès que l’envie s’en faisait sentir, de s’accorder du temps seul, pour méditer ou se “calmer” de ces énergies épuisantes. Mais le quotidien est là…
Si vous ressentez encore cette dynamique, pourquoi ne pas essayer de vous ménager une pause de 5 minutes par jour, pour : marcher, aller dans un espace vert, lire quelque chose qui vous ressource et vous procure un peu d’évasion, écrire ce qui vous vient, peindre, danser, chanter. Car comme me l’a dit une personne sage : “Une journée sans pause est une journée sans vie”. A travers cette activité ressourçante, vous vous connectez à une envie profonde, même un court instant. Vous faites fi des vieux mécanismes déprimants contre lequel vous avez l’impression de lutter encore et toujours. Vous mettez un peu de beauté, là où votre mental vous fait ressasser.
Donnez du beau et du bon à votre corps
Loin de moi l’idée de vous couper de toute vie sociale ! Les bons repas familiaux, les premières grillades sont parfois montrés du doigt pour leur manque d’équilibre, leurs excès, voire leur toxicité (la grillade comme cuisson néfaste). Mais, comme toute chose, il faut savoir relativiser. Tout est dans la mesure et le caractère “exceptionnel”. Mieux vaut se faire plaisir sans culpabilité un soir ou deux dans le mois, plutôt que de manger dans la frustration et se jeter sur les chips au premier barbecue venu.
Faites-vous du bien, et en mangeant aussi ! Ayez conscience de ce que vous mangez, appréciez chaque bouchée, que ce soit celle d’un bon fraisier ou d’une salade de crudités. Trouvez le plaisir dans votre assiette, écoutez vos envies (comme le ferait une femme enceinte), car votre corps sait ce qui est bon pour vous. Et après un repas un peu copieux ou arrosé, rééquilibrez les jours suivants : diminuez les féculents et le sucre, réduisez les portions, hydratez-vous plus. Profitez des fruits de printemps pour vous concocter des smoothies ou jus vitaminés. Si vous vous en sentez capable (et sur avis médical), entamez éventuellement une détox de quelques jours si les excès ont été trop importants.
Donnez aussi du bon à votre corps de l’extérieur, en vous accordant des moments “cocooning” ou plus dynamiques. Pensez gommages, exfoliation et hydratation de l’épiderme. Bougez, sollicitez les muscles, activez votre organisme pour qu’il élimine les toxines et vous apporte la détente. Profitez des jours qui allongent ou des beaux jours pour faire une balade après le dîner ou dans la nature le week-end (marchez les pieds dans l’eau à la mer par exemple).
Vous pouvez aussi mettre à profit le petit matin, grâce au soleil qui se lève plus tôt, pour vous accorder dix minutes entièrement pour vous avant d’entamer votre journée. Une sorte de “Miracle morning”, routine que vous composez selon vos envies : boire votre thé dehors, lire, promener votre chien, faire un tour de jardin, faire quelques exercices de gym ou de renforcement musculaire avant que la maisonnée ne se réveille…
Casser le rythme
Le quotidien est pour tous marqué par des horaires, un enchaînement d’activités presque immuable. On peut alors vite se sentir embarqué dans une spirale qui ne nous laisse guère de champ d’action. Métro, boulot, dodo, quoi de plus déprimant quand déjà la fatigue est présente.
Pour contrer cela, on peut venir casser le rythme. Un soir par semaine, changez d’itinéraire, essayez une nouvelle route, descendez un arrêt plus tôt et marchez. Ou déléguez les courses à votre conjoint.e et faites une activité “plaisir”. Vous lui rendrez la pareille un autre jour. Plutôt que d’enchaîner sur les devoirs des enfants et la préparation du dîner dès votre retour à la maison, accordez-vous dix minutes pour jouer ou dessiner avec vos enfants. Reprendre les rênes vous redonnera le sentiment de maîtriser votre vie et boostera votre confiance.
Vos semaines de travail passent mille fois trop vite et vos week-ends sont tous bouclés sur les deux mois à venir ? Laissez la place à l’improvisation. Autorisez-vous à annuler une sortie pour vous reposer, traîner ou planifier une escapade. Donnez-vous la priorité. La vie sociale est évidemment importante, mais votre bien-être l’est plus. Si votre planning social devient une suite d’obligations et que vous n’avez même plus l’impression de réellement apprécier les sorties, c’est que votre corps et votre esprit vous réclament un peu de solitude et de calme. Un juste retour à soi, pour recharger les batteries avant de se consacrer ensuite aux autres à nouveau.
Travailler son ancrage
Quand la vie nous emporte telle une vague, l’impression de perdre pied n’est pas loin. Pour éviter cela, il faut veiller à bien s’ancrer. Qu’est-ce que cela signifie ? Se poser, méditer, respirer et s’imaginer solidement attaché.e, comme par des racines invisibles, à la Terre. Se connecter à elle.
Pour cela, toutes les activités en nature sont bonnes : marche, jardinage. Mais aussi yoga, méditation, sophrologie, et toutes les disciplines qui permettent de déconnecter du mental et de retourner à la conscience du corps et de la respiration.
Cela peut être plus ou moins difficile de s’ancrer, suivant les personnes. Certains profils, plus “lunaires”, auront beau travailler leur ancrage, ils resteront plus connectés au “ciel” qu’à la Terre, et il serait inutile de vouloir contrer cela. Donc pas de jugement si toutes ces activités ne vous correspondent pas !
Prendre les devants avant que le corps ne lâche
Si ces petites pistes simples n’ont aucun effet bénéfique sur vous, si cela vous paraît insurmontable et que vous vous sentez submergé.e, tenez-en compte. Ne jouez pas les Superman ou Wonderwoman. Oui, vous avez des objectifs professionnels à tenir, une famille à nourrir, une maison à entretenir. Mais si la vague est sur le point de vous noyer, posez-vous sur le rivage, prenez une bonne respiration pour mieux repartir ensuite.
Si le corps lâche, il sera encore plus dur de remonter la pente, physiquement comme émotionnellement. Ecoutez les signaux. Des douleurs se réveillent (articulations qui coincent, torticolis, migraines, problèmes de digestion) ? Ecoutez-les, cherchez leur signification et ce qui les a déclenchées. Etes-vous face à une situation qui vous dérange, que vous aimeriez fuir mais où vous luttez malgré tout, “parce que vous n’avez pas le choix” ? Etes-vous en accord avec votre vie ? Y a-t-il quelque chose que vous avez du mal à accepter, à digérer ?
Ne comptez pas sur les vacances pour vous requinquer. Prenez des mesures dès que vous ressentez les premiers signes de fatigue physique ou mentale. Il n’y a aucun mal à demander de l’aide. N’avez-vous jamais constaté que certaines maladies (grippe, angine, etc.) se manifestent généralement quand on est en vacances ? Votre corps se sent alors “autorisé” à exprimer ce qui est en sourdine.
Avez-vous envie de ruiner vos vacances ? J’imagine que non. Alors consultez un professionnel de santé ou de bien-être dès que le rouage commence à gripper. Une de mes clientes m’a dit récemment : “J’aimerais prendre rendez-vous avant de partir à l’étranger cet été. J’ai vraiment envie de profiter de ces vacances, et puis, je me suis sentie tellement bien après le soin, pourquoi ne pas recommencer et en bénéficier pendant mes vacances ?” Décuplez votre capital bien-être ! Ne venez pas réparer votre “véhicule-corps”, entretenez-le régulièrement, que ce soit par le sport, une bonne hygiène alimentaire, par un check-up médical ou par des soins énergétiques. Vous éviterez ainsi la panne sèche.
Mood : gratitude !
Pour casser le rythme effréné des semaines, parfois minées par le stress du travail ou les tracas familiaux, adoptez cette petite habitude toute simple, mais ô combien bénéfique : adoptez la grattitude (gratitude + attitude) ! Chaque matin au réveil ou chaque soir au coucher, pointez 3 points positifs, 3 choses pour lesquelles vous vous sentez heureux et reconnaissant. La grattitude vous permet de renverser le fonctionnement du cerveau et de lui faire adopter des lunettes “positives”, vous faire prendre conscience de ce que vous avez ou êtes déjà (plutôt que de vous lamenter pour ce que vous n’avez pas encore).
Vous pouvez bien entendu combiner ces différentes pistes, les tester, prendre ce qui vous parle. Et si vous avez besoin d’un coup de pouce extérieur pour vous accorder du bien-être, pensez au soin énergétique au cabinet ! Mon planning est ouvert jusqu’au 18 juillet inclus. (Pour en savoir plus sur les soins énergétiques, lisez ma série d’articles 1, 2 et 3)