peur de la dépression
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“J’ai peur de la dépression”

“J’ai peur de la dépression.” Cette phrase revient fréquemment en séance.

Vous avez peur de vous effondrer.

Ou bien vous traversez une période de vie difficile, ça ne passe pas et vous avez peur de sombrer dans la dépression.

Vous pleurez souvent, vous ne vous reconnaissez pas, et vous avez peur de ne plus jamais être positif ou vous-même.

Vous avez peur de ne pas pouvoir vous relever.

Aujourd’hui, la dépression reste un sujet tabou, source de nombreux jugements et aussi, paradoxalement, d‘indifférence et d’incompréhension.

La dépression, ce n’est pas nécessairement passer ses jours à pleurer.

Cela peut être manquer d’élan, d’envie. Ou bien se perdre dans le travail ou l’activité, pour ne pas faire face au vide. Cela peut être “faire façade”, jouer le jeu, alors que tout hurle le contraire en vous.

C’est dire “ça va” alors que tout est éteint à l’intérieur.

Voici ce que je pense :

La dé-pression, c’est cette phase qui suit la pression. C’est le repos nécessaire du corps et de l’esprit après une phase de vie extrêmement stressante. C’est comme le repos ou la récupération du marathonien. On se pose et après on repart.

La dépression telle qu’on l’entend, n’est pas pour moi une fatalité. Il est possible d’en sortir ou de la vivre moins intensément. Cela peut être un travail de longue haleine, mais on peut s’en relever.

La dépression, ce n’est pas grave. Ce qui nous fait la redouter, c’est qu’elle est mal jugée dans une société où on doit être irréprochable et tout le temps à la hauteur. Non, ceci est un mythe. La vie est faite de hauts et de bas et notre manière de les vivre est calquée sur ce modèle. La phase dépressive, c’est la phase de bas, qui s’exprime avec plus ou moins d’intensité suivant les personnes et leur vécu.

Ce qui est grave, c’est de nier ou lutter contre la phase dépressive.

Il est important aussi d’avoir conscience que “dépression” a souvent été le mot posé pour masquer bien des problématiques. Que pendant longtemps, elle a été taxée d’hystérie, de folie, de manie, de tare. Et que c’est cet inconscient collectif, parfois familial, parfois social, qui fausse notre regard sur cette phase de vie et nous fait redouter de la traverser.

Sans minimiser, démystifions la dépression. N’ayons plus peur de la dépression. Comprenons-la. Ecoutons. Cessons de juger sans savoir.

Ne faisons pas de supposition.

Avec toute mon affection, notamment si vous avez connu la dépression,

Emilie

Si vous souhaitez que je vous accompagne, vous pouvez prendre rendez-vous en ligne, en soin énergétique ou libération des mémoires.

Photo : © doble-d – Getty Images

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